sublime (subst.), sublime(adj.) [français]
lat.
all.
angl.
esp.
Une profonde dualité d'origine se cache sous l'uniformité actuelle du vocabulaire du si, en anglais, français, italien et espagnol, on utilise le même terme d'origine latine, diversement prononcé, à titre d'adjectif simple ou substantivé, la réflexion sur le sublime s'est historiquement développée à partir de termes grecs et latins, de statut grammatical et d'étymologie dissemblables. Entre la tradition rhétorique, issue du latin, et la tradition philosophique, issue du grec, se marque une solution de continuité. Dans la première, « sublime » apparaît comme un adjectif, synonyme de et d' mais aussi de et de double sens dont créditait déjà le que nommera « genus sublime dicendi ». dans la seconde, en revanche, le sublime, loin de qualifier le seul « style sublime », est un substantif qui désigne chez « une certaine cime et éminence des discours » (akrotês kai exokhê tis logôn [ἀκρότης καὶ ἐξοχή τις λόγων]) : « » est le terme choisi par pour traduire l' de Ps.-Longin et il devient grâce à au milieu du XVIIIe siècle, un principe systématiquement opposé au principe dont la théorisation accompagne au XVIIIe siècle la naissance de l'
I. Hétérogénéité de la tradition antique
A. « »
a. « » ou « » ?
est un adjectif du latin classique et dont le sens demeure problématique. Son étymologie doit être reconstruite : on le dérive de sub qui marque le déplacement vers le haut et de « oblique, de travers », ou bien, au contraire, de limite, seuil. Sub ne désigne pas seulement en latin un rapport d'infériorité, de voisinage ou de soumission : il marque un déplacement vers le haut et est rattaché à super, comme en grec hupo [ὑπό] à huper [ὑπέρ]. Limis (ou limus) est un adjectif qui qualifie le regard, lorsqu'il est indirect et porté à la dérobée (tel celui de l'Athéna qui louche), ou bien un mouvement d'élévation complexe et en tout cas non orthogonal au sol. Limen est le substantif que privilégie au IVe siècle après J.-C. pour expliquer l'étymologie de « sublime » : celui-ci « vient du seuil supérieur, parce qu'il est au-dessus de nous » (P.F. 401,5). Bien qu' et estiment qu'il s'agisse là d'un simple calembour, on ne saurait négliger l'association qui s'établit à pareille faveur entre le sublime et l'idée de Si le sublime constitue un dépassement, voire une transgression, il conviendrait alors d'évoquer ce qu'on pourrait appeler le « surliminal » plutôt que le subliminal, contrairement à ce que suggère l'association, toute fortuite et matérielle, entre et Ce terme désigne, en effet, ce qui reste en deçà d'un seuil, et fut introduit par en anglais à la fin du XIXe siècle pour traduire le titre d'un ouvrage de Unter der Schwelle.
La signification première de sublimis est « qui va en s'élevant » ou « qui se tient en l'air ». Ainsi distingue-t-il l'homme des autres animaux en évoquant sa « face sublime » (os sublime, Métamorphoses, I, 85), qui se dresse vers le ciel et lui permet de regarder les astres. Et sublimem aliquem rapere signifie enlever quelqu'un dans l'air, à l'instar de Zeus ravissant Ganymède. On ne saurait donc assez insister sur le sens dynamique comme d'ailleurs sur l'obliquité, l'un et l'autre absents du registre sémantique d' [ὕψοὖ].
b. « » en rhétorique : le grand
L'adjectif ne vient que tardivement à caractériser un style on ne le rencontre ni dans la Rhétorique à Herennius, ni dans le De Oratore de Aussi bien l'expression genus sublime dicendi ne reçoit-elle ses lettres de noblesse qu'avec à partir duquel le renvoie au c'est-à-dire au style mais aussi de la tradition rhétorique (Institution oratoire, XII, 10). La tradition rhétorique, issue pour sa source latine de la Rhétorique à Hérennius (entre 86 et 83 avant J. C.), distingue en effet généralement trois styles qui ont pour fonction, le premier d'enseigner ( ), le second de plaire ( ) ou de concilier ( ), le troisième d'ébranler et de mettre en mouvement ( ), plutôt que d'émouvoir au sens pathétique du terme. C'est à ce troisième style que Cicéron et Quintilien donnent la palme, du moins lorsqu'il est employé à bon escient.
B. « » et le traité « Du Sublime »
[῞Υψος] est un substantif, appartenant à une famille ancienne, riche et bien construite de termes tous dérivés de l'adverbe hupsi [ὕψι], en haut, vers le haut : il désigne couramment la hauteur, conçue comme dimension de l'espace opposée à la largeur et à la longueur et prend ensuite le sens de sommet, cime ou comble.
a. La terminologie du sublime chez Ps. Longin
L'emploi d' se fixe chez dans une relation privilégiée à la simplicité du à la force de conception et à la grandeur d'esprit. Mais hupsos n'est pas le seul terme qu'on puisse rendre par « » dans le Peri hupsous [Περὶ ὕψο].
1) Ps.-Longin se sert de
[μεγαλοπρεπής] (qui a grand air) lorsqu'il évoque l'ampleur et la majesté du style, plutôt que sa sobriété.
2) Il utilise aussi
[μέγεθος] (la grandeur) et toutes sortes de composés formés à partir de l'adjectif mega [μέγα] : megalêgoria [μεγαληγορία] (grandeur dans la parole), megaloprhosunê [μεγαλοϕροσύνη] (grandeur d'esprit, conception élevée), megalophuês [μεγαλοϕ`ής] (grande nature), megalophuia [μεγαλοϕ`ία] (
noblesse), megalopsukia [μεγαλοψ`χία] (grande âme).
3) L'adjectif
[ἁδρός], que Quintilien donne pour équivalent de
entre, quant à lui, dans l'expression composée qui désigne la première source du sublime, to peri tas noêseis adrepêbolon [τὸ περὶ τὰς νοήσεις ἁδρεπήβολον] (VIII, 1) et signifie littéralement « ce qui atteint son but avec force dans les pensées ».
4) Mieux : Ps.-Longin utilise l'adjectif
[δεινός] dans le sens premier, attesté chez
de « terrible, redoutable », cependant que les substantifs deinotês [δεινότης] ou
[δείνωσις] (véhémence, énergie) lui servent à désigner la puissance oratoire de
c'est-à-dire le modèle même du sublime concentré et fulgurant.
Par ailleurs, si l'on passe de l'étude de la terminologie à celle du registre thématique, le réseau de citations qui sous-tend et parfois surdétermine le texte théorique ne cesse de faire apparaître la mort menaçante, la rivalité parricide, la passion ravageuse, l'horreur des corps morcelés ou la terreur des obstacles à vaincre : de ce point de vue on pourrait soutenir à titre d'hypothèse que le sens d' se trouverait infléchi ou même remanié dans le sens du « » que lui donnera Burke.
⇒ 2 encadré [1] L'« ekstasis » sublime
b. La liaison entre « » et « »
Quand la liaison s'est-elle établie entre et ?
On ne la trouve pas chez lequel donne pour équivalent de sublimis l'adjectif [ἁδρός], jusque-là rendu par (« fécond, riche » : uber, -ris, désigne la mamelle) chez ou par (« qui a du poids », celui de la femme enceinte ou celui de l'autorité) dans la Rhétorique à Herennius ou chez Il aurait pu, certes, utiliser les adjectifs dérivés d'hupsi disponibles en grec : [ὕψαγόρης] (qui parle haut) dont on trouve quatre occurrences dans l'Odyssée (Quadlbauer 1958) et [ὑψηλός], « élevé », utilisé par Mais le vrai problème est celui du décalage entre une forme exclusivement adjectivale et une forme nominale. de fait, le substantif chez Quintilien ou ne saurait rendre correctement hupsos, puisqu'il ne désigne pas l'ensemble de ce qui est sublime, mais le simple fait d'être sublime. Le qualificatif tend à servir à la description et à l'évaluation, alors que le substantif renvoie à une essence. Autant le grec s'attache à l'idée du sublime et s'efforce d'en élucider la genèse et le statut en surprenant le sublime à l'état naissant, autant le latin langue de l'efficacité juridique et pratique, conduit à déterminer un ou plusieurs caractères sublimes, de manière à définir des niveaux du et à perfectionner ce prodigieux outil rhétorique qu'est la théorie des
De cette hétérogénéité de la tradition antique, nous sommes les héritiers : l'unité du sublime est-elle compatible avec la diversité de ses incarnations sensibles ? Deux risques symétriques se présentent : ou bien on pousse l'abstraction jusqu'à rendre le sublime indépendant de tout support et à le priver de toute aptitude à une présentation, fût-elle négative; ou bien on définit a priori le caractère du sublime et on tend alors à confondre son principe non seulement avec un de ses aspects particuliers, mais avec un modèle qui pourrait être reproduit suivant un protocole déterminé. Aussi bien a-t-on tenté de se débarrasser du sublime d'au moins trois manières différentes : en le réduisant à une modalité du (voire à son simple superlatif), en l'assimilant purement et simplement au ou, enfin, en le dissolvant dans la sphère d'un dont il devait apparaître comme un mode de révélation seulement provisoire.
II. Jonction entre les traditions grecque et latine. L'exception allemande
A. « » de Boileau et sa diffusion européenne
L'invention du substantif « » n'est peut-être pas due à Mais Boileau est incontestablement le premier à rendre par « le sublime » — substantif qu'il dote même d'une majuscule — dans le titre de sa traduction de Traité du Sublime ou Du merveilleux dans le discours (1674). Et c'est le premier à définir le sublime en l'opposant au « ».
« Il faut donc savoir que par Longin n'entend pas ce que les Orateurs appellent le mais cet et ce qui frappe dans le discours, et qui fait qu'un ouvrage enlève, ravit, transporte. Le style sublime veut toujours de grands mots; mais le Sublime se peut trouver dans une seule pensée, dans une seule figure, dans un seul tour de paroles. Une chose peut être dans le style sublime, et n'être pourtant pas Sublime, c'est-à-dire n'avoir rien d'extraordinaire ni de surprenant. Par exemple, Le Souverain Arbitre de la nature d'une seule parole forma la lumière. Voilà qui est dans le style sublime : cela n'est pas néanmoins Sublime; parce qu'il n'y a rien là de fort merveilleux, et qu'on ne pût aisément trouver. Mais, Dieu dit : Que la lumière se fasse; et la lumière se fit. Ce tour extraordinaire d'expression qui marque si bien l'obéissance de la Créature aux ordres du Créateur, est véritablement sublime, et a quelque chose de Il faut donc entendre par Sublime dans Longin, l'Extraordinaire, le Surprenant, et comme je l'ai traduit, le Merveilleux dans le discours » (p. 70).
De France, le sublime passe dans toute l'Europe et notamment en Angleterre où déclare qu'il « est un gallicisme qui vient seulement d'être naturalisé » (A Dictionary of the English Language, 1755). Mais la traduction d' par le sublime, qui semble aller de soi dans les langues romanes, continue à poser des problèmes en anglais. rendra au milieu du XXe siècle Peri hupsous par of Great Writing (1957), se rappelant que dont la version anglaise fait toujours autorité, avouait regretter d'avoir été conduit par la tradition à maintenir ce titre (Longinus on the Sublime, 1899) : il en était résulté à ses yeux une « mécompréhension, aggravée par l'existence du traité homonyme de Burke ». Plus récemment, (Demetrio : dello stile, 1980) a soutenu que le sublime-terrible de serait plus proche du [δεινός] (véhément, terrible) de que de l' longinien.
⇒ 2 encadré [2] Sublime, privation et délice (« delight »)
B. « »
En allemand, l'emporte dans la seconde moitié du XVIIIe sur , dont l'emploi persiste néanmoins et revivra notamment chez Sublim s'inscrit dans la grande tradition de la Sublimierung poétique et alchimique qui sera réactualisée par la freudienne de manière à entrer en intéressante concurrence avec l' hégélienne.
⇒ 2 encadré [3] La sublimation selon Freud
Mais erhaben est le terme choisi par qui le substantive et en marque en 1764 le caractère exclusivement apollinien : « Apollo hat das Erhabene, welches im Laokoon nicht stattfand [Apollon possède le sublime qui ne se trouvait pas dans Laokoon] » (Geschichte der Kunst des Altertums, Darmstadt, 1972, p. 155). De Winckelmann, est passé à chez lequel il se trouve sensiblement remanié sous l'influence du sublime burkien et dans l'éclairage du transcendantal. Critiquant l'assimilation kantienne du sublime à la grandeur absolue, souligne le caractère relatif du sublime et rapproche erhaben de c'est-à-dire de « ce qui s'élève par ses propres forces ou par des forces étrangères ». Das Erhabene marquerait ainsi moins la grandeur absolue que l' (Kalligone, partie III : « Vom Erhabenen und Ideal », p. 227-281) et son caractère serait d'emblée ressenti comme « sublimatoire »; l'aspect négatif du sublime (le dessaisissement qu'il instaure sous l'effet d'un choc, d'un vertige et d'une terreur qu'il lui faut pourtant mettre à distance) tendrait de la sorte à se trouver minoré. On pourrait alors soutenir que, de la tradition latine du das erhabene retiendrait l'idée d'élévation, mais rejetterait celle de
III. Le et la critique du
A. L'expérience du
Aussi bien est-il nécessaire de retrouver le fil directeur qui a permis à et, par la suite, à de donner son statut et sa portée au tout le sérieux du sublime réside dans la critique systématique qu'il parvient à instaurer du ou, plus exactement, dans la suspension radicale de ses valeurs. Alors que le beau engendre une satisfaction calme et fait l'objet d'un qui suppose l'application spontanée et immédiate de certaines dont l'énoncé est possible du moins dans l'après-coup, le sublime engendre un et un ébranlement de tout l'être. Le beau « subsiste » indépendamment de toute reconnaissance; mais le sublime, lui, ne fait qu'exister, dans la fragilité de ce qui doit se perpétuer ailleurs qu'en lui-même pour survivre : il m'exige et m'entame, il naît dans l'expérience qui le découvre. D'un côté, la mise en jeu de qui nous attachent à des objets plus ou moins contingents de sympathie ou d'amour; de l'autre, l'ébranlement de qui touchent à l'amour de soi ou à ce que nous appellerions aujourd'hui le dans sa triple dimension, physique, psychologique et morale. Autant alors le beau apparaîtra comme doté de « moyens » et, dans cette mesure, apte à se reproduire et à faire l'objet d'un enseignement académique; autant le sublime, lui, ne semblera disposer que de « véhicules » privilégiés, dont l'emploi restera aléatoire et dangereux.
Quels sont ces véhicules ? Tantôt nous appréhendons le sublime dans un monde déstabilisé sous l'effet de la grandeur, de la laideur, de l'obscurité ou de la simplicité. Le s'y trouve menacé quant à sa forme, son agrément, sa visibilité et sa diversité. Tantôt, au contraire, son effondrement engendre un radical dessaisissement et nous éprouvons plus directement le sublime en notre for intérieur comme principe d'une du Sans doute sommes-nous alors plus ou moins pénétrés d' ( [ἐνθο`σιαστικὸν πάθος], Ps.-Longin, VII, 2, 7), d' ( ) ou de ( ). Mais l'essentiel est que la raison de l'effet passionnel apparaisse comme liée à la structure du sujet, qui ne cesse de se transcender lui-même.
⇒ 2 encadré [4] De la présentation du sublime chez Kant
B. Présences du sublime dans l'abstraction et l'expressionnisme abstrait
Cette victoire tout au moins critique du sublime sur le beau, nous pouvons en trouver l'illustration dans le mouvement de l' Ainsi qui en pressent en 1908 les développements futurs, a beau ne pas utiliser le terme de il ne cesse d'en convoquer la présence dans une perspective voisine de celle de chez lequel les deux exemples égyptiens du sublime (Pyramides et inscription du temple d'Isis) jouent un rôle cardinal.
« À quiconque vient de contempler l' et de ressentir combien son excède notre pouvoir d'appréhension […], les œuvres admirables de la sculpture classique de l'Antiquité […] ne manqueront pas d'apparaître comme les produits d'une humanité plus enfantine, plus inoffensive, d'une humanité demeurée insensible aux frissons les plus puissants. Le terme de « » lui-même lui semblera parfaitement mesquin et indigent » (Abstraction et Einfühlung, p. 78).
Plus près de nous, les plus illustres représentants de l' tels ou pratiquent la même critique du tout en se réclamant du sublime et, singulièrement, du sublime burkien : « Sans les monstres et les dieux, l'art ne peut représenter notre drame. Les moments les plus profonds de l'art expriment cette frustration. Quand ils furent relégués au rang de superstitions insoutenables, l'art sombra dans la mélancolie. Il se prit d'affection pour l'obscur » (M. Rothko, « The Romantics Were Prompted », in Possibilities, p. 83).
Il semble qu'on en arrive ainsi paradoxalement à une unification de la catégorie du sublime. La difficulté reste, cependant, de penser son avènement comme problématique, de ne pas l'hypostasier et de ne lui accorder que la dimension d'un principe — principe de dessaisissement et de débordement — tout en se rappelant la valeur de stimulation qui lui est inhérente : le sublime oblige à un remaniement de la vie psychique et lance un défi à toutes les facultés productives de l'homme (pouvoir, savoir et vouloir). L'essentiel devient donc d'analyser sa portée dans chacun de ces registres. Et, dans cette perspective, on ne le réduira pas au seul irreprésentable : le sublime s'identifiera avec ce qui semblait, jusque à l'instant de son avènement, impensable, ininventable et « injouissible ».
Baldine Saint Girons
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© Le Seuil / Dictionnaires le Robert, 2019.